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 Background Arzak Balder Reed

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Arzak

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MessageSujet: Background Arzak Balder Reed   Background Arzak Balder Reed Icon_minitimeVen 20 Nov - 0:01

[ Stanton I / Micro Tech / Station Rubis / 16 aout 2935 ]

- Y a que toi qui compte. Ok ?
- Ok.
- Parfait.

Allongé nu sur le ventre, Arzak se réveillait doucement, sourire aux lèvres. Les doigts chauds de sa compagne parcourait lentement son dos lui arrachant de doux frissons.

Réveille toi Zak, il faut qu’on parle.

Des radars d’alertes s’activèrent aussitôt dans son esprit. Comme 99% des hommes il savait que cette phrase pouvait annoncer la tempête.

Il se retourna donc prestement, un peu tendu, mais la jeune femme vint aussitôt se blottir contre lui. Le brun laissa échapper un soupire de soulagement. Irina s’énervait rarement, mais quand ça arrivait…

Elle se redressa alors sur un coude collant sa poitrine dénudé sur son torse, et le regarda avec sérieux. Arzak caressa sa joue. 18 ans, son visage aux formes légèrement arrondis témoignait encore de la sortie de l’enfance. Aucune rides, aucune marques du temps ne l’avaient encore abîmé.

Tu m’aimes n’est ce pas ?

Le brun avait abandonné l’école l’année passé, âgé de 20 ans il avait rejoint la petite entreprise de son père. Arzak avait toujours eu de grandes capacités d’analyse, une empathie et une sensibilité exacerbé. Il avait eu tôt fait de remarquer que son père ne pourrait plus l’aider à payer ses études sans sombrer et il était entré dans la vie active. Son visage témoignait du sérieux qui le caractérisait, de la pression du monde du travail, aussi, et de légères cernes marquaient déjà le dessous de ses yeux sombres.

La question de la jeune femme l'agaça un peu mais il ne le lui montra pas.

C’est ce que j’essaie de te prouver tout les jours.

Un sourire illumina le visage de la blonde et une lueur de défi apparu dans son regard. Elle n’était pas maquillé, chose rare, il l’aimait au naturel et la fixait avec tendresse.

Alors épouse moi !

A une seule condition…

La blonde se renfrogna mais elle perçut l’amusement de son partenaire.

Irina Kostadinka Reed. Tu as de la chance, ça sonne bien !

Il l’attrapa et la força a s’allonger sur le dos. Allongé au dessus d’elle, lui tenant les poignets, il l’embrassa avec fougue.

Irina Kostadinka Milosevic, épouse moi.

A une seule condition…

Le brun l’incita à continuer d’un signe du menton.

Ne refais plus jamais de gâteau…

Arzak laissa échapper un petit rire.

Je te le jure !

La blonde pressa son corps contre les siens.

J’ai pas envie d’attendre la nuit de noce !

Ça tombe bien, moi non plus.

Dehors le soleil commençait à filtrer à travers la baie vitré, réchauffant doucement leurs deux corps enlacé.


Dernière édition par Arzak le Ven 20 Nov - 0:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Background Arzak Balder Reed   Background Arzak Balder Reed Icon_minitimeVen 20 Nov - 0:06

[ Stanton I Micro Tech / Lieux multiples / 20 février 2936 ]

Je pense que tu vas bien mais que tu n’es pas heureuse...


Arzak venait de finir sa journée. Il attrapa son blouson en cuir qui traînait sur une des caisses dont il venait de terminer l’inventaire dans le Taurus. Il partait demain de très bonne heure pour MacArthur, l’une des des Trois Soeurs pour y livrer des générateurs de bouclier et des MobiGlass dernières générations.

Quand il descendit du vaisseau, le froid typique de Micro Tech le fit frissonner. Le jeune homme se hâta d’enfiler sa veste tandis qu’il quittait le spatiaux port.

Il décida de passer “Chez Wally” pour anticiper et trouver le prochain contrat mais un message enregistré sur son mobiglass allait changer ses plans.

Zak c’est moi, j’ai une nouvelle à t’annoncer, rentre dès que possible.

Le ton de son épouse lui sembla triste et un peu dur. Il fronça les sourcils et décidant que le bar pouvait attendre, se hâta de rejoindre son petit appartement sur Rubis.

Dès qu’il entra il perçut l’ambiance pesante.

Irina ?

Pas de réponse. Le jeune homme traversa la cuisine d’un pas rapide et l’aperçut de dos, assisse sur le vieux canapé élimé que son père lui avait donné, les jambes repliés contre son torse.

Arzak vint la rejoindre. Il remarqua aussitôt qu’elle avait pleuré. Silencieux, il glissa sa main dans la sienne, nouant leurs doigts.

Après un temps interminable elle prit enfin la parole.

Je suis enceinte Arzak.

Le brun n’avait pas particulièrement envie d’un enfant, pas maintenant, mais il avait cédé. L’entreprise ne tournait pas fort, ils étaient loin de rouler sur l’or. La blonde n’avait pas encore terminé ses études et même si elle avait un petit boulot à côté, elle gardait sa paye pour elle.

Arzak était encore jeune, et un peu naïf. Il avait encore l’espoir de pouvoir changer les gens, que l’enfant la changerait…

Tu devrais être contente, c’est toi qui…

Elle lâcha sa main avec colère.

Tu crois que je l’ai oublié peut être ?! C’est vrai, je voulais de cet enfant mais maintenant que...notre fils est là je crois que c’est une mauvaise chose. Je ne m’en sens pas capable Arzak.

Le brun mit quelques secondes pour réfléchir à ses propos. Son cœur s’emballa à la pensée de son enfant, son “fils” et une joie qu’il ne soupçonnait pas s’empara de lui aussitôt effacé par les derniers mot d’Irina.

Il se leva et s'agenouillât devant elle, les mains sur ses genoux cherchant son regard jusqu’à ce qu’elle accepte enfin de le regarder.

Tu n’es pas seule, tu ne le seras jamais. Si c’est la réticence que j’ai eu au début qui t’inquiète il ne faut pas. J’avais simplement peur, peur d’être un mauvais père, de manquer de temps pour nous, pour lui, de ne pas avoir assez pour le gâter comme je le voudrais. Mais maintenant que c’est concret, je n’ai  qu’une envie c’est qu’il nous rejoigne, que nous formions une famille.

L’expression de la blonde changea alors, des larmes recommencèrent à couler le long de ses joues, à toute vitesse. Elle se détourna, comme si elle n’arrivait pas à soutenir son regard.

Pardonne moi…

Arzak n’avait pas fait mouche, ce n’est pas ce qu’elle avait besoin d’entendre et il se remit à réfléchir à toute allure. Comment l’apaiser, comment sauver l’enfant ?
Elle ne lui laissa pas le temps de réfléchir. D’un bond elle se remit debout. La jeune femme baissa les yeux un instant sur son mari puis fit volte face, le plantant là.

J’ai besoin de réfléchir, je sors.

Quelque chose lui échappait, et se quelque chose ne lui disait rien de bon…

Il regarda son corps parfait, moulé dans une robe rouge trop bien taillée dont la griffe ne lui disait rien de bon. Tandis qu’elle quittait l'appartement il pianota sur son mobiglass et consulta leurs comptes.

Le jeune homme quitta l’appartement à son tour, il fallait qu’il trouve d’autres marchandises à livrer demain, un second contrat, coûte que coûte…
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MessageSujet: Re: Background Arzak Balder Reed   Background Arzak Balder Reed Icon_minitimeVen 20 Nov - 0:12

[Rethor I / Stanton I /3 mars 2940]

Et celui qui a dit : “ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants” mériterait un bon coup de pieds au cul !

Appuyé contre le mur d’un bâtiment, faisant face à l’université, Arzak surveillait les allées et venus derrière ses lunettes noires. Il avait délégué son travail à un type recruté Chez Sally et qui ferait l’affaire.

Les choses n’étaient pas allez allées en s’arrangeant avec la naissance de Micah. Après une dépression post partum très dur qui avait fait raté son année d’étude à Irina, le brun avait réussit à lui faire remonter la barre.
Puis les choses s’étaient de nouveau gâté…

Il observa brièvement un véhicule personnel luxueux s'arrêter devant les larges marches de l’université d’Edis sur Rethor I. Arrachant quelques réflexions admiratives aux étudiants.
C’est alors qu’il vit les deux grandes vitres bleutés s’ouvrir et sa femme sortir du bâtiment. Il n’avait plus l’habitude de la voir si rayonnante. Elle se hâta de rejoindre le véhicule dont sortit un homme en costard marron. Dos à lui Arzak ne vit pas son visage, juste la main d’Irina glisser sur sa nuque et celle de l’homme plonger sous la jupe noir de la blonde avant qu’ils ne remontent ensemble dans le véhicule après s’être embrassé.

Les preuves s’étaient multipliés ces derniers mois ne laissant aucune place au doute mais le brun avait besoin de le voir de ses propres yeux.

Il pianota sur son mobiglass et appela son père. Un visage fatigué avec une imposante moustache poivre et sel apparu à l’écran.

Salut mon grand ! Irina n’est pas encore arrivé pour récupérer Micah.

Elle ne viendra pas le chercher…Je suis sur Rethor, je fais au plus vite.


Le bébé assis sur les genoux de son grand père gazouilla en voyant son père, puis écrasa sa main potelé sur l’écran.

Je suis désolé fiston…

Pas autant que moi, à toute à l’heure papa.


----------------------------------------------------------------------------------

Assis à la table de la cuisine, Arzak buvait une rakia, les yeux perdus dans le lointain. Prêt de lui, Micah dans son parc, tentait de s’asseoir.

La porte de l’appartement s’ouvrir soudain et les bruits des chaussures d’Irini résonnèrent sur le sol. Elle s’arrêta en le voyant, se servit un verre avant de s’asseoir prêt de lui.

Je suis fatigué Irina…


Sans la regarder il porta son verre à ses lèvres.

Moi aussi. La journée a été longue, je suis resté à la fac pour…

Je suis vraiment fatigué que tu me prennes pour un abruti.

De quoi tu parles ?

Cette fois il se tourna vers elle.

Tu entends ce que je dis ? Arrêtes de te foutre de moi, tu savais être honnête avant...


Il sortit une gourmette masculine de sa poche et la lança sur la table devant elle.

Ton second jouet à oublier ça la dernière fois qu’il est venu te pénétrer dans notre lit.


Tremblante la main parfaitement manucuré d’Irina attrapa le bijoux pour la glisser dans son sac. Elle se tourna ensuite vers lui les yeux humides, posant sa main sur sa cuisse.  

Écoute Zak, je suis désolé, ce n’est arrivé qu’une fois…

Un peu éméché le brun se mit à rire, nerveusement.

Le jour ou on s’est rencontré, tu avais 16 ans je m’en souviens parfaitement. J’ai cru que c’était le plus beau jour de ma vie. Tu m’as dit que tu avais besoin de moi, que tu voulais devenir quelqu’un de bien, que c’est le destin qui m’avait mit sur ta route. Alors j’ai fais ce que tu attendais de moi, j’ai rattrapé les conneries de tes parents, je t’ai aidé à réussir chacun de tes examens...

J’ai pansé toutes tes blessures et je me suis appliqué à faire de toi quelqu’un d’extraordinaire, ce que tu voulais devenir.
Aujourd'hui je me lève et je m'aperçois que tu es devenu quelqu’un d’ordinaire, j’ai perdu 7 ans de ma vie. [/color]


Il repoussa sa main de sa jambe et se leva pour s’arrêter un instant silencieux face à la baie vitré, observant les incalculables lumières dans la nuit, écoutant, impassible, les pleurs d’Irina.

C’est de ta faute, c’est toi qui a insisté pour avoir ce bébé !

Ce bébé que tu oublies une fois sur deux parce que tu préfères t’occuper de toi même, c’est Micah, ton fils. Le vrai père le sait ?


Comment tu peux savoir ça Zak ?

Je ne le savais pas.


Je suis désolé mais j’étouffais…

Le brun se tourna de nouveau vers elle.

Je serais curieux de savoir ce que j’ai bien put t'empêcher de faire, à quel caprice j’ai refusé d’obéir ?


Je ne voulais pas qu’il n’y est que toi…

On dirait que tu as excellé dans ce domaine.


Je m’en vais, avec Micah. Moi aussi je perd ma jeunesse avec toi…

Si seulement j’avais eu plus de fric hein ?


Je te hais.

Pas autant que moi mentis Arzak. Tu vas ou avec notre fils ?

Ce n’est pas ton enfant.

Il eut juste le temps de déposer un baiser le front de Micah.[/color]
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MessageSujet: Re: Background Arzak Balder Reed   Background Arzak Balder Reed Icon_minitimeVen 20 Nov - 0:18

[ Stanton I / Micro Tech / “Chez Wally”/ 4 novembre 2940 ]

Vous vous souvenez quand on était petit ? Quand on mordait accidentellement un enfant, le professeur nous obligeait à nous excuser. Mais on ne le pensait pas vraiment, car celui qu’on avait mordu...l’avait bien mérité !


Accoudé au bar, Arzak agitait le fond de son verre. Il prenait moins soin de lui ses derniers temps. Le jeune homme n’était pas rasé depuis une semaine et ses cheveux, qu’il portait toujours court, lui venait sur le visage. D’une main il écarta une mèche rebelle, sans quitter l’alcool des yeux.

Il entendit quelqu'un s’asseoir sur le tabouret à coté mais n’y prêta pas attention. Il préférait penser aux souvenirs d’Irina et de Micah. Seul son pieds qui s’agitait à un rythme soutenu contre le bar témoignait de son stress.

Bonsoir, je vous offre un verre ?

Arzak releva la tête pour tomber nez à nez avec un homme d’une trentaine d’années, très bien habillé, impeccable. Il haussa les épaules.

J’avais décidé que ce serait le dernier pour ce soir, mais si vous me le proposez, un whisky sans glace, merci.

L’homme fit signe au barman et commanda la même chose. Il semblait serein, une léger sourire flottait sur son visage tandis qu’il regardait autour de lui.

C’est la première fois que vous venez ici ?

En effet, ce n’est pas le genre...d’endroit que je fréquente habituellement.

Le barman apporta la commande, Arzak le connaissait bien et lui sourit. L’inconnu ne se donna pas cette peine, se contenant de payer sans un mot.

Le brun savoura le liquide chaud qui lui réchauffait la gorge, les coudes sur le comptoir.

Qu’est ce qui vous amène ici ?

Vous.

Le brun se tourna vers lui tandis que l’inconnu s’accoudait à son tour au comptoir.

Qui êtes vous ?

Dans le brouhaha des voix et des bruits de verres, il se demanda si l’homme avait entendu sa question mais il finit par lui répondre après une nouvelle gorgé.

Je suis celui qui baisait votre femme, ou l’un d’entre eux, Dieu seul le sait. C’est très aimable de votre part de m’avoir rendu mon bracelet.

L’inconnu releva son poignet, la veste et la chemise de costume s’écartèrent un peu et Arzak reconnu la gourmette.

Qu’est ce que tu veux ? cracha le brun qui sentait son coeur s'accélérer et ses poings se serrer. Le barman le regarda, inquiet.

Ce que je veux ? Oh rien de spécial, juste faire connaissance, après tout nous avons partagé la même femme durant des mois, que dis-je, des années ! Est ce qu’avec toi aussi elle criait beaucoup quand tu…

L’inconnu n’eut pas le temps de terminer sa phrase. La main d’Arzak avait frappé l’arrière de sa tête avec toute la force qu’il possédait, lui écrasant le visage sur le comptoir. Les deux verres se renversèrent et le sien roula au sol, le verre se brisa.

Il ne prêta pas attention immédiatement aux habitués qui le connaissaient et le regardaient incrédule. La plupart lui avaient déjà fournit un contrat ou travaillés avec lui.

Quand l’inconnu releva la tête, après avoir vacillé un moment, des larmes coulaient de ses yeux. Du sang s’écoulait de ses narines et une large bosse ornait son nez cassé.

Arzak ne s’était pas battu depuis l’enfance, non pas qu’il fut mauvais, mais taper sur les autres ne lui avait jamais procurer aucun plaisir, sauf ce soir. Malheureusement le sourire et l’air triomphant de son ennemi ne lui disait rien qui vaille.

Les videurs se saisirent de lui et tandis qu’ils le traînaient dehors, il entendit la voix du type derrière lui.

Merci, je ne pensais pas que ce serait aussi facile.
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MessageSujet: Re: Background Arzak Balder Reed   Background Arzak Balder Reed Icon_minitimeVen 20 Nov - 0:19

[ Kilian / Osha / Caserne A  / 7 février 2941]

Je ne peux pas t’en parler. Parce que si je le faisais,  si je te disais que mon coeur à si mal parfois que je voudrais l’arracher de ma poitrine avec mes propres mains, je m'effondrerai. Et je n’ai pas le temps pour ça.    

Arzak venait de laisser son véhicule à quai et filait en direction de la caserne A, déterminé. Les raisons qui le poussait à se trouver sur cette planète l'empêchait de profiter des températures bien plus clémente que celle de Micro Tech.

La caserne A hébergeait les militaires les plus gradés et quelques personnalités importantes. Rien à voir avec celle ou il vivait. Irina avait obtenu ce qu’elle voulait.

Il traversa le couloir, l'ascenseur le mena rapidement au second étage. Arrivé à la troisième porte, il pressa avec violence l'interrupteur rouge.

Bientôt l’écran rectangulaire sur la porte s’alluma et le visage de son ex femme y apparu aussitôt.

 Je t’ai déjà dit de me laisser tranquille.  


Irina, tu sais très bien que la seule chose que je veux c’est voir mon fils…


 Ton fils ? gloussa la blonde derrière la porte.


C’est moi qui me levait la nuit pour m’en occuper, quand il avait faim, quand il était malade. J’étais aussi là pour lui apprendre à s’asseoir parce que tu avais mieux à faire.. C’est mon père qui le gardait, Micah lui manque !
Pourquoi tu fais ça, pourquoi tu lui fait ça ?



 Micah est petit, qu’est ce que tu crois Zak ? Il t’a oublié depuis longtemps !


Le coeur du brun se serra douloureusement dans sa poitrine. Irina avait raison, c’est l’une de raisons qu’il poussait à venir ici chaque semaine, il ne voulait pas que le petit l’oublie, jamais, alors il continuait inlassablement à essayer.

Ne m'appelle plus comme ça ! répondit il avec colère.
Colère qui disparu presque aussitôt.



Cinq minutes, je ne te demande pas plus.


Le brun essayait de rester maître de lui même mais il dut s’appuyer à la porte pour ne pas faiblir. La fixer avec des yeux implorants ne lui plaisait pas, mais il ne parvenait pas à faire mieux…

Soudain l’expression moqueuse de son ex femme disparu de son beau visage, cédant à une expression feinte de tristesse et elle se mit à pleurer.
Arzak l’observa avec des yeux ronds, puis se sentant observé il se retourna vers le couloir.

Une millitaire, les bras croisés le regardait avec haine.
Irina se mit à supplier depuis l’écran de la porte.

 Laisse moi tranquille, arrête de me harceler, je n’en peux plus…


Monsieur, vous devriez partir immédiatement, sans quoi je serais obligé de prévenir la sécurité.

Le brun s’exécuta. Tandis qu’il entrait dans l'ascenseur, attendant que les portes se ferment, le brun regarda Irina se jeter dans les bras de la militaire.

 J’ai eu tellement peur, il voulait prendre Micah...


La tête posé sur l’épaule de la gradé, Irina lui sourit, ses fausses larmes continuant de couler, tandis que les portes se refermait sur lui.

De retour à son véhicule, il resta un long moment assis, immobile, regardant les gens entrer et quitter le quai. Après plusieurs longues minutes il activa son mobiglass.

Il relu la plainte pour agression, celle pour harcèlement. Le compte rendu de la psychiatre. Celui qu’il avait reçu, en sa faveur, puis le suivant, d’un second professionnel qu’il n’avait jamais vu…

“Si vous vous décidiez à acceptiez le test ADN nous pourrions prouver l’adultère Mr Reed, ça jouerais entre votre faveur...”[/color]


“Vous n’auriez jamais dû le frapper, pour ça malheureusement je ne peux rien faire…”[/color]


“ Je sais combien c’est difficile mon grand, mais il ne faut plus que tu essaies de voir Micah, pour l’instant...”


Comme il balançait son mobiglass sur le siège à coté de lui, il envoya balader les souvenirs de ces derniers mois. Pour la première fois depuis plus de 10 ans il s’autorisa à pleurer, seul dans ce petit véhicule sur un quai militaire.
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MessageSujet: Re: Background Arzak Balder Reed   Background Arzak Balder Reed Icon_minitimeVen 20 Nov - 0:22

[Centauri / Saisei / Tribunal aux Affaires Familial / 7 février 2941]

Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant. Demandez vous plutôt ce qui fait fait qu’on tienne le coup.

Arzak était assis sur un siège confortable, dans un petite pièce, Irina se tenait à sa droite. Face à eux, le juge et leurs avocats respectifs. Le sien avait été payé au lance pierre. Celui de son ex femme avait une méchante cicatrice sur le nez et un sourire triomphant.

Dans un état second il écouta le plaidoirie inutile de son avocat, qui il fallait le reconnaître, faisait de son mieux pour le défendre, contestant un par un les mensonges d’Irina. L’avocat lui avait répété maintes fois de ne rien dire, de ne pas s’énerver, qu’il ne ferait qu'aggraver les choses. Alors, impassible, il s’ét ait laissé salir.

Puis était venus le temps des arguments de l’amant de sa femme, ou peut être qu’il ne l’était même plus ?
Il maniait les mots avec facilité, les déformait, se les appropriait, il gagnait.
Le brun écouta, décortiqua, appris. Les mots étaient une arme, ils deviendraient la sienne.

Quand ils sortirent de la pièce, il reconnu immédiatement son fils, il donnait la main à homme d’un certain âge. Le petit garçon croisa son regard. Il ressemblait à Irina, mais pas à lui, ni a l’avocat. D’abord curieuse l’expression de son fils se fis soudain inquiète et il se jeta dans les bras de ses mère qui venait de le dépasser pour le rejoindre. Ses entrailles se serrèrent douloureusement tandis qu’Irina lui lançait :

Tu ne crains rien mon coeur.

Il contempla le couloir jusqu’à ce que son ex femme, l’avocat et son fils disparaissent de sa vue. Arzak avait vu ce dont cet homme était capable, le conditionnement, la crainte qu’il avait dût faire naître à son égard chez Micah ne faisait aucun doute.

Arzak n’avait pas besoin d’attendre une semaine, il savait pertinemment quelle serait la réponse du juge. La seule chose qu’il avait à faire était de se relever, apprendre et attendre son heure. Un jour il serait prêt, il serait capable d’effacer les mensonges dans l’esprit de son fils. Mais pas encore.

D’un pas las, le brun prit le chemin de la sortie, saluant son avocat sans même le regarder tandis qu’il quittait le tribunal.

-----------------------------------------------------------------------------

Encore aujourd’hui, quelque part dans une des nombreuses sauvegardes de données d’Arzak, est stocké la réponse du juge.
La forme importe peu, seule compte le fond.


“Le père de Micah Reed Kostadinka représente une menace pour l’équilibre psychologique de son fils. “

“fait état d’une personne instable capable de violence psychologique grave….”

“Une plainte pour agression à également été émise en date…”

“garde exclusive à la mère sans droit de visite pour Mr Arzak Reed.”

“La pension de compensation sous forme d’une rente mensuelle jusqu’à la majorité de l’enfant. S’y majore une pension alimentaire de…”
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MessageSujet: Re: Background Arzak Balder Reed   Background Arzak Balder Reed Icon_minitimeVen 20 Nov - 0:27

[ Stanton I / Micro Tech / Spatiaux ports / 3 janvier 2943 ]

Pour survivre nous avons besoin de quelqu’un sur qui compter. Nous ne savons pas à l’avance qui aura le pouvoir de guérir nos blessures, ni quand cette personne ce présentera. Que ce soit un nouvel ami, un confident, ou une collègue de travail.

Assis à une table dans la soute ouverte du Taurus, Arzak avait l’impression de perdre son temps. L’état de son père l’avait contraint à lui céder l’entreprise, ne pouvant plus travailler. Le brun passait des entretiens depuis l’aurore. Sans la somme astronomique qu’il devait verser à Irina, il aurait put se débrouiller seul mais les dettes s’accumulaient ses derniers mois...Il resserra son blouson en cuir, le froid de Micro Tech devenait insoutenable quand la nuit commençait à tomber.

Il écoutait le dernier candidat du jour. Le type d'âge mur semblait bosseur et qualifié. Le brun le rappellerait sûrement le lendemain.
Content d’avoir terminé sa journée, il se rappela alors le message qu’il avait reçu quelques heures plus tôt...

Bonjour Arzak, j’ai une jeune femme qui insiste pour postuler. Malliana Urash. Je te l’envoie immédiatement, je sais qu’il va se faire tard d’ici qu’elle arrive mais elle ne me lâche pas...

Un collaborateur lors de transport à risque. Le message venait de “Chez Wally”, il avait calculer à la va vite le temps de trajet tandis qu’il serrait la main du candidat avec un sourire. Elle ne devrait plus tarder.
Tandis qu’il se rasseyait et que l’homme prenait congés il aperçût une jeune femme quitter la foule du Spatiaux port pour se hâter vers son vieux vaisseau.

Il l’observa avec curiosité. Le brun faisant lui même pas mal de sport, il reconnu une silhouette athlétique. Il y avait une certaine assurance dans sa démarche, une tenue droite, presque militaire, et un petit air revêche qui ne lui plaisait pas trop. Elle ne ressemblait pas aux gens avec qui il avait l’habitude de travailler. A vue de nez elle ne devait pas avoir plus de 25 ans.

Des cheveux châtains humides encadraient un visage sérieux, adoucit par deux yeux bleus profond.
Quand elle arriva à sa hauteur, il lui tendit la main.

- Bonsoir, vous devez être Madame Urash ?

Puis, il lui désigna la chaise vide qui lui faisait face.

- Salut, ouais c’est bien ça. Et toi ? Tu es le genre de patron qui gère tous ses employés qu’il ne connaît même pas depuis son siège en cuir noir dans son bureau de marbre ou bien c’est la petite entreprise de papa et tu recherche quelqu’un sur qui compter et qui sais ce qu’est une équipe ?
Moi ce que je cherche c’est un job où je peux apporter quelque chose à l’entreprise, révolutionner les choses si il le faut, prendre des décisions importantes et en assumer les responsabilités. J’aime les choses carrés. Je veux être au courant des difficultés et apporter ma vision des choses. Si on bosse ensemble on ira au dessus des objectifs, ta vie changera et on deviendra amis malgré les phases ou tu me détestera.
Les trajets que tu prends sont sûrement les mêmes que tu avais avec ton papounet. Tu ne prends pas de risque car tu évite les zones à risque. Je peux t’apporter la touche final pour te permettre d’avancer plus loin et passer les barrières qui te dérange sans encombre.
Tout ça c’est ce que je peux t’apporter. Maintenant qu’est-ce que ton entreprise m’apportera à moi hormis une paye honorable ?


Malliana s’accouda sur le bureau et regarda Arzak droit dans les yeux avec un sourire crispé.

L’attitude de la jeune femme faisait naître plusieurs sentiments contradictoire chez Arzak. Agacement, amusement, perplexité…

Il approcha son visage encore un peu plus prêt le temps de repousser ses coudes du bureau, se leva, fit le tour de la table et se planta devant la jeune femme la plus sure d’elle qu’il n’avait jamais rencontré.

Va pour les familiarités Malliana ! Si tu veux tout savoir, je suis le genre de mec qui a apprit à gérer seul et qui préfère bosser que de faire passer des entretiens. Ce siège qui te dérange me donne mal aux fesses, je suis assis là pour donner une bonne image de l’entreprise, celle qui appartenait à mon père oui. Je ne me suis jamais assis aussi longtemps quelque part et je me faisais une joie de partir !  

Effectivement, j’ai besoin de quelqu’un sur qui compter, mais ne rêve pas trop, il n’y a personne à diriger, pas d’équipe, il n’y a plus que moi.
Si tu veux des responsabilités, de la prise de décision je crois qu’on perd notre temps tous les deux.
Ce que je cherche c’est quelqu’un de sérieux, qui fasse son boulot sans venir à reculons chaque matin. Tu as déjà travaillé dans le transport ? Je n’ai pas l’impression.

J’ai besoin de pouvoir compter sur quelqu’un, je n’ai plus le choix. Je ne veux pas qu’on vienne me dire qu’on en a marre d’aller décharger des caisses au bout d’un mois parce qu’on trouve ça lassant. De ce que je vois physiquement tu ne peineras pas plus que moi mais je doute que tu t’épanouisses…

Crois moi, il n’y rien de pire que de faire un boulot qui ne nous plaît pas parce qu’on ne peut pas faire autrement…


Le brun baissa les yeux un instant, las, avant de poursuivre.

Tu veux que les choses soient carrés, à la militaire je me trompe ?

Certain qu’elle allait de toute façon finir par partir à reculons, il en profita pour vider son sac.

Puisque tu aimes être mise au courant, l’entreprise va mal, mes comptes personnels vont encore plus mal, je vais devoir accumulés des heures supp’ que je ne sais même plus ou trouver, le temps que l’argent rentre pour t’offrir la fameuse paye honorable dont tu parles.
L’entreprise n’est actuellement pas en mesure d’offrir plus. De quoi mettre du carburant dans le Taurus et recommencer le boulot le lendemain, un toit sur la tête et de quoi remplir l’assiette. C’est un job pour quelqu’un qui n’attend rien de plus.

Maintenant avec ce que tu proposes...Bien plus. On va toujours plus loin quand on dépasse les limites. Et on va encore plus loin quand on ne le fait pas seul.

Alors maintenant que j’ai été honnête avec toi, tu peux faire demi tour et trouver une entreprise digne de ce nom.


Malliana recula sa chaise un grand coup et à moitié avachit se mit à rire au éclat :

- Excellent patron ! Donc nous avons vraiment besoin de trouver une mission intéressante… Je pense que nous devons nous tourner vers des entreprises différentes. On devrait mentir quelques temps et faire croire qu’on est une entreprise plus importante. Il faut bluffer et prendre des risques ! On devrait transporter des composants plus petits des objets hi-tech ! Ca vaut plus cher et ca prend moins de place !
Bon certes on a pas de grosse assurance pour les casses mais faut tenter le coup ! C’est le moment de remonter l’entreprise !
Allez Patron trouve nous un contrat au lieu de pleurer !
Je veux ma paye en pourcentage… Comme ça si on gagne pas assez bah ça change rien pour toi mon p’ti brun !

Le trentenaire eut un petit sourire en coin.

C’est Arzak mon prénom, chaton.

Plus sérieusement, j’aime pas trop l’idée de bosser sans une assurance conséquente mais...je suis bien obligé d’admettre que ça relancerait la machine. Pour ce qui est de ta paye, tu auras un fixe plus un pourcentage, c’est non négociable. Comme ça je suis obligé de nous trouver des contrats juteux quoiqu’il arrive.

D’ailleurs, je pars pour ArcCorp ce soir, j’ai un contact en tête. On se retrouve ici demain en fin de mâtiné.
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